compte rendu
Le but de cet événement est d'obtenir une maquette de ce que pourrait être le site de mémoire universelle, idée portée par Eternesia. Lors de ce Hackathon, nous voulons réunir non seulement des développeurs pour concevoir un service web, mais aussi des économistes afin de réfléchir au modèle économique de ce service, des juristes pour poser les limites de la loi et des propriétés intellectuelles…
Nous espérons que cet événement puisse se dérouler au mois de juin. Lors de celui-ci nous voulons inviter également une personnalité médiatique pour donner une visibilité à ce challenge.
Lors d’un vote précédent, nous avons défini une liste de personnalités avec un ordre de préférence :
- Mathieu Ricard (indisponible)
- Boris Cyrunick
- Joël de Rosnay
- Hubert Reeves
- Thomas Pesquet
- Thierry Marx
- Jean Tirole
- Pierre Rabhi
- Collège des Bernardins
- Jean-Louis Étienne
- Philippe Lejeune
- Edgard Morin
- Éric Orsenna
- Jean-Christophe Ruffin
- Christophe André
- Alain Bernard
Pour ce hackathon, nous devons donc définir un cahier des charges qui sera celui déjà imaginé par Eternesia complété éventuellement de la synthèse des ateliers du 20 septembre qui avait pour thème « comment transmettre ? » et « pourquoi transmettre ? » Lors de ces ateliers, chacun était invité à réfléchir autour de « personas » qui représentaient différents profils. Il en ressort que l’on peut avoir différentes envies de transmettre et des manières différentes de le faire.
On peut avoir envie de transmettre pour ne pas être oublié, pour apporter sa propre vision à tel ou tel événement. Ce que nous voulons transmettre cela peut être notre vie sociale, notre savoir-faire, notre patrimoine culturel, professionnel et local.
On peut avoir envie de transmettre des œuvres (dessins, peintures, films, musiques) dans ce cas de figure il faudra se poser les questions de droits de la propriété intellectuelle.
Les freins pouvant entraver cette transmission peuvent être la peur d’être jugée, la volonté de préserver ses secrets de fabrication, la méconnaissance des outils, l’appréhension par rapport à la technique.
Il sera donc important dans le cahier des charges du hackathon de prendre en compte l’UX design afin que l’utilisation soit instinctive, ergonomique même pour des gens peu habitués au web.
Il faudra pouvoir interfacer les réseaux sociaux. Avec le site un bouton « partager sur Eternesia » permettrait à chacun de laisser ses propres posts dans Eternesia (intégration de cette fonction à l’outil : Add this). Le contraire (du site web mémoire et numérique vers les réseaux sociaux) devra être limité en raison du droit à l’oubli.
Le service web, mémoire et numérique, ne doit pas devenir un réseau social avec les posts qui s’empilent, ce service qui veut pérenniser les histoires personnelles pour l’éternité ne doit pas s’inscrire dans l’immédiateté du web. Tout élément publié devra être soumis à un temps de réflexion [1 semaine ? 1 mois ? 1 an ? +] avant d’être partagé. La publication pendant ce temps sera accessible uniquement à la personne titulaire du compte qui pourra l’effacer ou décider de sa date de publication. Il faudrait que les personnes inscrites désignent un exécuteur testamentaire pour gérer les données après leur mort suivant leur volonté. Ou offrir la possibilité de programmer des actions (effacement, publication à un groupe restreint ou à tous) après son décès avec une temporalité (immédiatement, ou après un laps de temps). Pour automatiser cette tâche, il faudrait que le site web puisse accéder aux bases de données publiques des décès. Les communes transmettent en continu les informations relatives à l’état civil de leurs citoyens à l’INSEE. Elles lui envoient les bulletins de décès toutes les semaines.
Une grande éthique devra être respectée, un frein à la transmission est le manque d’éthique.
Se posent également des questions du type : est-ce que l’on doit être majeur pour s’inscrire ?
Pour éviter les inscriptions farfelues, il faudra, peut-être, vérifier l’identité des personnes, en demandant une copie de la carte d’identité ou en vérifiant avec l’INSEE et le Répertoire national d’identification des personnes physiques [RNIPP]. Grâce à ce répertoire chaque personne née en France est identifiée une fois et une seule.
On peut imaginer également une sorte de journal intime en ligne où chacun peut noter ses pensées, ses souvenirs au jour le jour et avoir le choix au bout du temps de réflexion de publier ou non.
Se posera également à un moment cette question soulevée par Hélène “Comment définir aujourd’hui ce qui fera les archives de demain ?”
Ensuite concernant plus spécifiquement l’événement hackathon, reste ouverte la question sur la pertinence d’une récompense pour les lauréats. Il faudra rédiger avec des juristes les possibilités de récupération du travail fourni par les participants à ce hackathon, car l’idée est bien de disposer d’une maquette qui pourra être mise en ligne par Eternesia pour avoir une première vitrine du service. Il sera nécessaire de pouvoir disposer de contenu pour que cela ne soit pas une coquille vide, ce pour l’ensemble des médias partageables aujourd’hui [texte, photos, vidéos, audio, impression 3D…]. Il sera nécessaire de trouver des partenaires financiers pour l’organisation de cet événement.
Le mari de Marie-Odile qui travaille au LAAS et à l’université Paul Sabatier est d’accord pour parler du projet à son collègue de la filière informatique de l’UPSITECH pour qu’à la suite du hackathon, ce soit l’objet d’un projet pour les étudiants dès la rentrée de septembre.
LISTE DE PERSONNES À CONTACTER
- Juristes
- UX Designers
- Économistes [//Joël Etchevarria]
- Groupe de généalogistes [chambre des notaires de France ?] Notaires : contact Nicolas [Cazères]
- Développement : écoles informatiques